Un peu de NOUS
Parce que tu es ma première lectrice, parce qu'ensemble nous formons cette troisième entité qu'est ce NOUS, je te dédie ce troisième article. Ne pas me répéter est impossible, j'ai toujours l'impression soit d'en faire trop et l'instant qui suit de n'en avoir jamais fait suffisamment. La seule idée, même furtive, de te voir t'en aller me touche tellement profondèment que je n'ose imaginer ce qui resterait si ça venait à arriver. Certains diront que je m'abuse à m'imaginer finir avec toi, tu le diras peut-être toi aussi, mais après tout pourquoi pas? C'est vrai quoi, je sais qu'une embrouille c'est vite venu, mais c'est si vite parti. C'est vrai que demain tu pourrais franchir la porte de ma vie et ne plus jamais en passer le seuil, mais tu pourrais tout aussi bien en condamner la sortie et t'y enfermer avec moi. Qui sait? Qui peut savoir? Pas moi, et je m'en porte très bien. Après tout, si quelqu'un venait me voir en m'annonçant "Tu va finir ta vie avec elle c'est bon mon pote t'as plus à t'en faire!", la joie qui m'envahit chaque fois que je te vois serait-elle toujours là? Ce désir de te protéger de tous les maux du monde et d'éviter que le moindre nuage noir survol notre ciel serait-il intact? Cela non plus je ne tiens pas à le savoir. J'aime rêver, et peut-être passerais-je ma vie à rêver. Si c'est avec toi pourquoi pas? Tout m'ira. Tu me vas comme un gant, et j'espère qu'un jour tu pourras en dire autant.